So Silly !

Désolé, je me refais les classiques en ce moment…

Y a tout… plus formaté et caricaturale sera difficile.
NB : je ne le mets pas dans la catégorie Hors Sujet… y a une Harley…

… cet excellent film… laisse la possibilité d’admirer un très beau Rod Ford A noir & rouge… mais si on regarde mieux au fond du garage, il y aussi une moto.

Je n’ai pas encore trouvé le concepteur… mais le look aplati comme ça, me laisse penser à “l’école” des Japonais Californiens…

J’ai mis ma soirée de samedi à profit pour regarder “Dans la vallée d’Elah”… j’étais parti pour un classique film policier prennant pour excuse la guerre en Irak et au final, je me suis retrouvé face à l’un des meilleurs (si ce n’est le meilleur) film qu’il m’a été donné de voir depuis plusieurs mois.

Packagé en blockbuster militaro-policier, ‘Dans la vallée d’Elah’ est Intelligent, juste dans le propos, sobre dans la mise en scène. Si l’on part pour une enquête Policière et bien on finit à 100 lieux de là, sur une analyse pertinente et non manichéenne des conséquences du conflit Irakien.

Le plan final révèle la dextérité du réalisateur ; en une image, il parvient à décrire l’etat moral de l’Amérique de la fin du Bushisme.

Avec ce film, le ciné US est à nouveau intelligent.

Bon, ces petites balades en train m’ont permis de visionner quelques œuvres cinématographiques, enfin des œuvres, je me comprends, des trucs simples pour mon Q.I. de motard, des trucs qui chauffent pas la matière grise déjà si peu présente et qui tentent de vous faire passer le temps le plus rapidement possible…

Chers lecteurs, je souhaite donc ici aider l’humanité, vous, mes frères et sœurs, à faire le bon choix si par hasard vous avez du temps à tuer et un lecteur de DVD ou de divx sous la main.

Je commence donc par mes premières bonnes surprises en termes de pop-corn movie :

« Hancock »… le super-héro, anti-héro, on passe un bon moment avec une approche originale (il était temps).

« Déjà Vu »… avec Denzel Washington… bon, c’est du Bruckheimer, hein… donc on sauve l’Amérique, le héro est gentil, le méchant est méchant boouuhaaaa et vous devinerrez jamais qui gagne à la fin…

« Street Kings »… inspiré d’un bouquin de James Elroy… la trame est donc « Elroynienne » à savoir : LAPD, Flics Ripoux, Meutres, Gentils vraiment gentils ? Méchants vraiment méchants ? Héro alcolique et veuf…
Notre héro est ici incarné par notre ami et utilisateur de Norton, Mr Keanu Reeves, qui, comme l’indique si souvent Pentaminor - grande figure de Rolling Stone Magazine – joue toujours comme un parpaing. Malgré tout, ça passe vite et l’image flatte vos rétines à coups de filtres rouge orangé, bleu… un peu façon Ridley Scoot fin années 80.

Dans la série, j’ai lutté mais je me suis fait chier :

« Le deuxieme souffle »… remake du film de Melville par Corneau… si tant est que le remake était inutile, on peut accepter de bonne grasse un remake s’il est original ou novateur or là… on se fait chier.
Grand fan de Monica Bellucci (la femme, pas l’actrice – et quand je dis la femme, je pense à sa plastique) je n’ai même pas pu me consoler en la regardant… parce que Monica en blonde platine, c’est un peu comme la crème de marron sur le boudin aux pommes, ça donne la nausée.

A vous de juger…

Dans la série, je me suis fait chier et j’ai pas lutté :

« J’ai toujours rêvé d’être un ganster »… les critiques fûrent dithyrambiques… j’ai tenu 25 minutes, le temps de la scène avec Edouard Baer… parce qu’il le vaut bien.

Puis après ? bien après… rien. Le chapitre 2, celui des 2 kidnappeurs, m’a laissé pantois… un enfant de 10 ans ayant visionné l’ensemble de l’œuvre de Max Pecas pourrait écrire la même chose.
J’ai donc appris le geste qui sauve : « please, press off »

Dans la série : je suis un nanard tu le sais et tu assumes :

« Les aristos » de et avec Charlotte de Turkheim… Je me dois de vous préciser ici le contexte du visionnage ; une chambre d’hôtel de Stuttgart, avec pour seule dilemme, de regarder un épisode de Derrick en v.o. ou le match de foot FC Cologne vs Borussia Dortmund.

Concernant les aristos (le film) j’aurais tendance à dire : parfait avant de s’endormir tant l’encephallogramme tombe doucement à zéro, pour une nuit sans cauchemard. En plus la Charlotte a ce coté bonne copine qui fait que l’on regarde son film comme celui de potes de chambrés avec qui ont à fait un séjour à l’UCPA des 2 Alpes il y a 10 ans.

« Profession Profiler » : alors là… je ne sais toujours pas comment je l’ai récupéré celui là mais c’est du lourd, du très lourd (à lire dans tous les sens du terme)

Le casting d’abord (humour) : Val Kilmer… Christian Slatter… puis en deuxieme main : LLcool J (sur les traces de Ice Cube ?) Kathryn Morris… vous savez, la nana de la série Cold Case… bon là, l’avantage est que le film date de 2002, donc elle n’a pas encore cet air de momie livide, elle n’avait pas plus de forme mais elle sentait bon l’Américaine de banlieue élevée aux céréales et au jogging.

Le synopsis :
Sept jeunes agents parmi les plus prometteurs du FBI n’ont plus qu’un ultime test à passer pour devenir des profileurs psychologiques. Jake Harris, chargé de leur entraînement, n’est pas un agent comme les autres. La dernière épreuve qu’il leur a concocté va se révéler plus vraie que nature, au risque de leur coûter la vie…
Isolés sur une île, coupés du monde, les jeunes agents vont rapidement découvrir qu’un véritable serial killer se cache parmi eux.

Et donc vous avez probablement deviné, mais ils passent 2h à s’accuser les uns les autres au fil des meutres… sans plus de logique et de psychologie qu’une bande d’invertébrés.

A noter que Kilmer et Slatter devaient connaître une mauvaise passe financière pour signer dans ce film… je rassure maintenant leurs fans, l’honneur est sauf, on ne les voit en tout et pour tout que 7 minutes chacun.

Voila, vous savez donc ce qu’il est acceptable de voir par hasard et ce qu’il ne l’est pas.

Nb : par contre, j’ai vu avec grand plaisir, IronMan et le Dalhia Noir… mais ces films méritent plus que quelques lignes ici et d’autres en parleront mieux que moi.